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Le Cheikh Muhammad ibn Saalih Al ‘Uthaymîn -qu’Allaah lui fasse miséricorde- fut interrogé :

Quel est le jugement concernant le fait que la personne dise dans son invocation (du’aa) “in shaa-a Allaah” (si Allaah veut)?
Et telle fut sa réponse :
Il n’est pas du tout convenable que la personne, lorsqu’elle invoque Allaah, dise “in shaa-a Allaah” dans son invocation. [Il lui incombe] plutôt de se montrer résolue et déterminée dans sa demande et de faire preuve d’une fervente aspiration, certes nul ne peut contraindre Allaah. De plus, Allaah a effectivement dit:

ادْعُونِي أَسْتَجِبْ لَكُمْ

{invoquez-Moi et Je vous répondrai} [S.40, v.60],

garantissant ainsi Sa réponse. De ce fait, il n’y a donc aucun besoin de dire “in shaa-a Allaah”. Ceci car lorsqu’Allaah accorde à Son serviteur de l’invoquer et le lui facilite, alors Il repond indubitablement: soit en exauçant sa demande, soit en repoussant de lui un mal, soit en lui réservant [le fruit de] cette invocation pour le jour de la résurrection. Et il est rapporté de source sûre que le prophète صلى الله عليه وسلم a dit: “Que nul ne dise: ô Allaah, pardonne-moi si tu veux! Ô Allaah, fais-moi miséricorde si tu veux! Qu’il se montre plutôt résolu dans sa demande et fasse preuve d’une fervente aspiration, car certes nul n’est en mesure de contraindre Allaah.”
Et si quelqu’un venait à dire: n’est-il pas authentiquement rapporté que le prophète صلى الله عليه وسلم disait au malade: “aucun mal [n’est à craindre], c’est une purification “in shaa-a Allaah”?
Nous lui dirions: tout à fait, mais ceci semble à priori ne pas être de l’ordre de l’invocation, mais plutôt de l’ordre de l’information, de l’expression de ce que l’on attend et espère, sans que cela ne soit une invocation.
Il fait donc partie des bienséances, lors de l’invocation, que la personne se montre résolue et déterminée dans sa requête. Et Allaah est plus savant.”

(Extrait du recueil des écrits et “fataawaa” du Cheikh, le premier volume, chapitre “al ‘ibaadah”)
والله أعلم