samedi 4 janvier 2014

Sheikh Ferkous Réponse aux ambiguïtés sur le hadith (l'intercession)

Sheikh Ferkous

Réponse aux ambiguïtés sur le hadith Ac-Chafaa' (l'intercession).
Quant à s'appuyer sur le hadith de l'intercession : "il en sortira un groupe qui n'a jamais oeuvrė..."
Ou la parole du Prophète que la bénédiction d'Allah et la paix soient sur lui : " Ce sont les affranchis par Allah qu'Il a fait rentrer au Paradis sans qu'ils n'aient œuvré ou qu'ils n'aient fait un bien".
La réponse à ces ambiguïtés peut se faire de deux façons différentes :
Soit en considérant que le sens de la parole : "sans qu'il est œuvré" c'est à dire qu'il n'est accompli une œuvre complète et parfaite comme l'a dit Ibn Khouzeyma qu'Allah lui fasse miséricorde : ce qui signifie qu'il n'a jamais accompli une œuvre complète et parfaite.
Ce mode d'expression linguistique est connu dans la langue arabe, renier une chose dans le sens du reniement de son caractère complet et parfait.
En effet les arabes disent lorsqu'ils parlent de quelqu'un qui fabrique une chose mais qu'il ne le fait pas de manière parfaite, tu n'as rien fabriqué ou tu n'as rien accompli.
La réfutation de l'œuvre remet en cause en fait la qualité de l'acte et non pas qu'il n'a rien accompli du tout.
Celui qui a fabriqué une chose peut être qualifié ainsi mais on peut aussi renier aussi qu'il est fabriqué une chose du fait que son œuvre n'était pas de qualité et qu'il ne maîtrisait pas le sujet.
C'est ce qui est donc voulu comme signification.

Ce qui appuie cette argumentation se trouve aussi dans la Sounnah en effet dans un groupe de hadith comme l'histoire de l'homme qui a tué 99 personnes puis compléta les 100 en tuant un adorateur qui lui indiqua qu'il ne pouvait pas se repentir. Les anges du châtiment ont dit : " il n'a jamais œuvré pour le bien". Alors qu'on sait que l'homme s'empressait de se repentir et cherchait une terre qui portait des pieux et donc fit l'effort de s'y rendre, ce qui constitue bien des bonnes œuvres.
Voilà pourquoi les anges de la miséricorde ont dit : "il est venu repentant avançant avec le cœur vers Allah". La situation est telle qu'elle ! Un homme qui s'adonnait aux péchés au point qu'avec cela aucun bien ne lui était mentionné et c'est ce qui a été sous entendu par les anges du châtiment.

Il a aussi été rapporté dans d'autres hadiths au sujet de l'intercession, lorsqu'Allah a ordonné à Ses anges qu'ils sortent de l'Enfer celui qui ne Lui à rien associé parmi ceux qu'Allah aura voulu faire miséricorde, parmi ceux qui diront : (il n'y a de divinité digne d'être adorée hormis Allah) ils les reconnaîtront en Enfer, ils les reconnaîtront grâce aux traces de prosternation car il ne restera rien de leurs corps car tout aura été mangé par le feu sauf les endroits de la prosternation. Il est dit : "il restera un homme tourné par son visage vers le feu et il est le dernier membre du Paradis à y rentrer". Dans ce hadith le sens nous montre que le dernier a sortir de l'Enfer et entrer au Paradis sera reconnu par les anges grâce aux traces de prosternation, ceci prouve qu'ils priaient d'ailleurs la prière est l'une des œuvre qui a une incidence sur la validité ou l'invalidité des œuvres.

Quant au sens niant les bonnes œuvres apparentes faites par les membres dans le hadith a des situations précises et particulières comme l'impossibilité et l'incapacité du serviteur d'accomplir les obligations parmi les piliers de l'Islam comme celui qui a cru avec son cœur et le témoigne avec sa bouche mais la mort l'a prise avant qu'il puisse œuvrer. C'est le cas aussi des mauvaises créatures à la fin des temps lorsque l'ignorance sera propagé et la religion sera caché.

Donc ce qui découle du hadith : "il en sortira un groupe qui n'a jamais oeuvrė..." Ce n'est pas général cela ne concerne pas tout ceux qui auront délaissé les œuvres alors qu'ils peuvent œuvrer mais plutôt concerne ceux qui n'auront pas œuvré de manière parfaite et complète ou ceux qui n'auront pas eu la capacité ou la possibilité d'oeuvrer du à une excuse qui les empêcha d'oeuvrer. Ou d'autre signification qui se conforme à tous les autres textes clairs ainsi que le consensus des pieux prédécesseurs qui expliquent que les œuvres font partis à part entière de la foi et de sa définition.

Source : http://www.ferkous.com/site/rep/Ba82.php

أمَّا الاستدلال بحديث الشفاعة وفيه: «فَيُخْرِجُ مِنْهَا قَوْمًا لَمْ يَعْمَلُوا خَيْرًا قَطُّ..» وقوله: «هَؤُلاَءِ عُتَقَاءُ اللهِ الَّذِينَ أَدْخَلَهُمُ اللهُ الْجَنَّةَ بِغَيْرِ عَمَلٍ عَمِلُوهُ وَلاَ خَيْرٍ قَدَّمُوهُ»، فالجواب على هذه الشبهة مِن وجهين:

- إمَّا بحمل الخير المنفيِّ في الحديث على نفي التمام والكمال كما قاله ابن خزيمة -رحمه الله-(٣)، بمعنى: أنهم لم يعملوا خيرًا قطُّ على التمام والكمال، ومثل هذا الأسلوب اللغويِّ مِن جنس كلام العرب بنفي الاسم عن الشيء لنقصٍ عن الكمال والتمام، فالعرب تقول للصانع إذا لم يستحكم عملَه جيِّدًا: ما صنعتَ شيئًا ولا عملتَ شيئًا، فكان النفيُ الواقع على جودة العمل لا على نفي الصنعة في حدِّ ذاتها، فالصانع عاملٌ بالاسم وغيرُ عاملٍ بالجودة والإتقان، وهم يقصدون هذا المعنى الأخير(٤).

وممَّا يؤيِّد ذلك -من السنَّة- جملةٌ من الأحاديث منها: قصَّةُ الرجل الذي قتل تسعةً وتسعين نفسًا ثمَّ كمَّل المائةَ بالعابد الذي أعلمه أنْ لا توبة له، وفيه أنَّ ملائكة العذاب قالت: «إِنَّهُ لَمْ يَعْمَلْ خَيْرًا قَطُّ»، والمعلوم أنَّ الرجل سارع إلى التوبة وبحث عن مخرجٍ له في أرض الصالحين واجتهد في إدراكها، وهذه أعمالٌ صالحةٌ، ولهذا قالت ملائكة الرحمة: «جَاءَ تَائِبًا مُقْبِلاً بِقَلْبِهِ إِلَى اللهِ»(٥)، ففُهم -والحال هذه- أنَّ الرجل كان مسرفًا على نفسه في المعصية حتى لم يُذكر له مع هذا الإسراف خيرٌ قطُّ، وهو الذي عَنَاه ملائكةُ العذاب.

وقد ورد في أحاديثَ أخرى في الشفاعة أنَّ الله يأمر ملائكتَه بأن يُخْرِجوا مِن النار مَن كان لا يُشرك بالله شيئًا ممَّن أراد اللهُ أن يرحمه ممَّن يقول: لا إله إلا الله، فيعرفونهم في النار، يعرفونهم بأثر السجود، إذ لا يبقى من أجسامهم شيءٌ لا تأكلُه النار إلاَّ موضعَ السجود، وفيه: «وَيَبْقَى رَجُلٌ مُقْبِلٌ بِوَجْهِهِ عَلَى النَّارِ وَهُوَ آخِرُ أَهْلِ الْجَنَّةِ دُخُولاً الجَنَّةَ» الحديث(٦)، وسياقُ الحديث يبيِّن أنَّ آخر أهل النار دخولاً الجنَّةَ تعرفه الملائكةُ بأثر السجود، فهو يدلُّ على أنهم كانوا يُصَلُّون وهي مِن أعظم الأعمال التي عليها مدارُ صحَّة الأعمال وفسادِها.

- وإمَّا بحمل الخير المنفيِّ في الحديث على أعمال الجوارح الظاهرة في حالاتٍ معيَّنةٍ أو مخصوصةٍ كعدم تمكُّن العبد من أداء الفرائض -من أركان الإسلام- كمن آمن بقلبه وشهد بلسانه فاخترمه الموتُ قبل التمكُّن من العمل، أو كحال بعض شرار الخَلْق آخرَ الزمان حين يفشو الجهلُ ويندرس الدينُ ونحوِ ذلك.

إذن فمقتضى الحديث: «فَيُخْرِجُ مِنْهَا قَوْمًا لَمْ يَعْمَلُوا خَيْرًا قَطُّ..» ليس على عمومه في كلِّ مَن ترك العملَ وهو يستطيع فِعْلَه، وإنما يُحْمَل على الخير المنفيِّ مِن جهةِ تمامه وكماله، أو مِن جهةِ عدمِ تمكُّنه مِن أدائه لعذرٍ مَنَعه مِن العمل، أو لغير ذلك من المعاني التي تتوافق مع النصوص الآمرة المُحْكَمة، وما استقرَّ عليه إجماعُ السلف مِن أنَّ العمل داخلٌ في حقيقة الإيمان ومسمَّاه.

والعلم عند الله تعالى، وآخر دعوانا أن الحمد لله ربِّ العالمين، وصلَّى الله على محمَّدٍ وعلى آله وصحبه وإخوانه إلى يوم الدين وسلَّم تسليمًا.

الجزائر: ١٨ شوَّال ١٤٣٤ﻫ
الموافق ﻟ: ٢٥ أوت ٢٠١٣م

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