Chaykh
Abu Muhammad Al Maqdissi.
Apprend que celui qui insulte Allah ou la religion ou le Messager est un mécréant apostat,
qu'il ait fait cela pour s'amuser ou de manière sérieuse et qu'il ait
considéré cela licite ou non et il est égal
qu'il ait fait cela dans un état
de colère ou de tranquillité. Et son sang ainsi que ses biens sont
licite, qu'il soit d'origine musulmane ou qu'il soit dhimmi ou protégé
par un contrat, qu'il soit un homme ou une femme. Et les
preuves de ceci sont nombreuses, nous en donnons les suivantes:
Première preuve:
Sa Parole : Ceux qui injurient (offensent) Allah et Son messager, Allah les maudit
ici-bas,
comme dans l'au-delà et leur prépare un châtiment avilissant
[Sourate Al Ahzab 33:57]
1) L'indication sur la mécréance de l'insulteur dans le verset précédent est:
- que le Très Haut les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà
. Or la
malédiction signifie le retrait de la miséricorde et celui qu'Allah a
banni de Sa Miséricorde dans l'ici-bas et l'au-delà ne peut être que
mécréant. Ceci à la différence de la malédiction lancé
par le Prophète ou les croyants en tant que forme d'invocation
contre quelqu'un dans l'ici-bas, comme sa parole:
"Qu'Allah maudisse celui qui prend de l'usure et celui qui le donne"
et "qu'Allah maudisse le
voleur".
- qu'Il a mentionné: châtiment avilissant et la mention du châtiment
avilissant dans le coran n'est renvoyé que pour [évoquer] le sort des mécréants. Allah dit: Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants
[Sourate Al Nisa 4:37] et Il dit: et un châtiment avilissant attend les infidèles! [Sourate Al Baqarah 2:90],
quant aux non mécréants parmi les
croyants fautifs, Il ne mentionne pas pour destiné le châtiment
avilissant(al mouhîn) mais énorme (al 'azim) et d'autres... Et ceci car
Il a dit: Et quiconque Allah avilit
n'a personne pour l'honorer [Sourate Al Hadj 22:18] et l'avilissement signifie l'humiliation et le dénigrement et la honte… Et Il est susceptible d'augmenter le châtiment qui ne
convient qu'au mécréant, quant au croyant pécheurs il est châtié mais pas avilit…
-
que le châtiment avilissant leur a été soigneusement préparé. Or le
châtiment a été
soigneusement préparé pour les mécréants, car l'enfer a été créé
comme refuge pour eux, ils ne peuvent en bouger et n'en sortirons pas.
Allah dit: Et craignez le Feu préparé pour les
mécréants [Sourate Âl-'Imran 3:131].
Quant aux pécheurs parmi les croyants, il leur est possible de ne pas y
entrer si Allah leur pardonne. Et s'ils y rentrent, ils en
sortiront après un certains temps par leur Tawhid et leur Islam.
Voici pour ce qui concerne la mécréance de l'insulteur.
2) Quant à l'indication du verset sur le fait de le tuer, on a:
- la parole du Prophète tel que l'a rapporté Boukhari et d'autres: "Qui s'occupera de
Ka'ab Ibnul Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète !". Et
ce Ka'ab était un juif sous contrat, puis il s'est mit à insulter les
musulmans et leur religion. Alors le Prophète a chargé
quelqu'un de le tuer. Et Il a considéré l'insulte de celui-ci comme
une offense envers Allah et Son Prophète. Ainsi il a permit l'exécution
du mécréant sous contrat s'il insulte Allah ou le
Prophète ou la religion des musulmans. Donc le mécréant qui n'est
pas sous contrat passe avant encore car le dhimmi ou celui sous contrat a
des droits que d'autres n'ont pas parmi les mécréants.
Et si la sécurité et l'immunité du mécréant sous contrat sont
annulées par l'insulte et l'injure de la religion de l'islam, alors de
la même manière la sécurité et l'immunité du musulman sont
rompus par l'insulte et l'injure de la religion des musulmans.
- que Allah les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà . Or Il dit à propos
des maudits: Des maudits, où qu'on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement [Sourate Al Ahzab 33:61]. Il nous apprend donc que leur exécution est
permise. [Ceci est l'explication donné par Ibn Taymiyyah dans "al sarm al masloul 'ala shatm al rassoul" page 42].
Seconde preuve:
La Parole d'Allah : Ô vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix
du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec
les autres, sinon vos oeuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez
compte
[Sourate Al-Houjourât 49:2].
Autrement dit: avertissement contre le fait de rendre vaines vos oeuvres ou appréhension
de leur invalidation, ou se montrer dédaigneux annule vos actions.
L'indication que l'insulteur est mécréant dans ce verset est que le fait d'avoir toutes
les oeuvres
rendues vaines est une particularité des mécréants. Allah dit: Et ceux qui parmi
vous abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions [Sourate Al Baqarah 2:217] et Il dit: Si tu donnes des associés à Allah, ton
oeuvre sera certes vaine [Sourate Al Zoumar 39:65] à
l'opposé de l'annulation d'un acte d'adoration précis qui peut être
arrêté à cause de l'absence d'une condition [de validité] ou
autres.
Donc si le fait de lever sa voix au dessus de la voix du Prophète sans [mauvaise]
intention ni sentiment fait craindre à ses compagnons que leur action rende
vaine leurs oeuvres et ne soit donc autre chose qu'un annulatif parmi
les annulatifs de l'islam, que dire du fait d'insulter le Prophète ou
d'insulter la religion provenant d'Allah ou d'insulter Allah
lui-même avec [mauvaise] intention et sentiment et avec vigueur? Point
de doute que le coupable d'une telle action voit ses oeuvres
s'annuler d'un plus haut niveau encore et qu'il est mécréant apostat
s'il était d'origine musulmane et que se rompt son contrat ou son
statut de dhimmi et s'en va l'immunité de son sang et de ses
biens s'il était sous contrat ou dhimmi.
L'Imam Abdallah Ibn Ahmad Ibn Hanbal a dit: "J'ai
questionné mon père à propos d'un
homme (en colère) qui dit à un autre: "O fils de ci et ça, toi et
Celui qui t'a créé!". Il a dit: "Cette personne a apostasié de l'islam".
J'ai demandé: "Faut il lui trancher la tête ?". Il a
répondu: "Oui, il faut lui trancher la tête" (Massa'il Al Imam Ahmad p 431).
Troisième preuve:
La Parole d'Allah : Et
si tu les interrogeais, ils diraient très certainement:
"Vraiment, nous ne faisions que bavarder et jouer." Dis: "Est- ce
d'Allah, de Ses versets et de Son messager que vous vous moquiez?" Ne
vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi après
avoir cru. Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en
châtierons une autre pour avoir été des criminels [Sourate At-Tawba 9:65-66]
Ceci
est une indication que le fait de se moquer d'Allah ou d'une chose de
la religion ou
du Prophète est une mécréance et une apostasie après la foi. Donc le
fait d'insulter est pire encore que ce soit en plaisantant ou de
manière sérieuse. Et ce verset a été révélé en raison d'un
groupe qui revenue du Jihaad avec le Prophète se sont mis à se
moquer d'entre les sahabas. Et lorsque fut révélé ce verset ils
s'excusèrent en disant: "Nous ne faisions que bavarder
histoire de passer le temps", en d'autres termes "nous ne faisions que plaisanter et jouer et nous n'avions pas pour but de mécroire, nous ne pensions pas ce que nous
disions". Et Allah ne leur dit pas: "Vous avez menti, plutôt vous pensiez ce que vous disiez !" mais il leur dit: Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien
rejeté la foi sous entendu: "par cette action ci, même si elle n'a pas était fait par I'tiqaad"
et de cela il y a une indication que celui qui insulte Allah ou la
religion ou le Prophète est mécréant, qu'il ait fait cela pour
plaisanter ou de manière sérieuse, et qu'il pensait à la gravité de
cette insulte ou non.
Et
il y a dans cela une réfutation pour les têtes des murji'as qui pense
que la mécréance
ne se manifeste que dans la croyance (I'tiqaad) ou dans le fait de
se légiférer la chose (Istihlal), ou dans le reniement (Juhud)…etc.
Et si on demande: "Pourquoi le Prophète ne les a pas fait exécuter à partir du moment
où ils ont mécru et apostasié par cette parole là ?"
Nous
disons: le shaykh Al Islam (Ibn Taymiyyah ) a répondu à cela d'une
manière semblable
à ça: qu'ils se sont retrancher derrière le repentir comme c'est
notifié dans les causes de la révélation, et cela est apparent dans Sa
Parole : Si Nous pardonnons à une
partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels
, donc celui qui s'est repentit d'un repentir sincère, Allah lui a
pardonné et celui qui s'est repenti
hypocritement et par crainte du véritable commandement a été protégé
par cela dans l'ici-bas, dans l'ici-bas uniquement, quant au jour du
jugement sa destinée sera la destinée des hypocrites. Et
ceci est la raison pour laquelle le Prophète les a laissé et ne les a
pas tous exécutés… Et cette avis a également était défendu par l'Imam
Ibn Hazm . (voir al mahala 207/11).
Quatrième preuve:
[Comme
déjà mentionné] l'histoire du juif Ka'ab Ibnul Ashraf que le Prophète
avait fait
promettre de ne pas aider les mécréants contre lui et de ne pas le
combattre... Lorsqu'il a insulté le Prophète affreusement, le Messager
d'Allah a dit comme mentionné dans le hadith agréé par
tous: "Qui s'occupera de Ka'ab Ibnul Ashraf ? Il a offensé Allah et Son Prophète !" alors Muhammad Ibnu Maslama s'est levé et a dit: "Moi, Ô Messager d'Allah ! Aimerais-tu que je
le tue ?" Il a répondu: "Oui…" jusqu'à la fin du hadith (rapporté par Boukhari et Mouslim) où il y a l'histoire de son
assassinat et ceci était un meurtre sans combat d'une armée ni bataille...
Et celui-ci était sous contrat donc protégé dans sa personne et ses biens. Et malgré cela,
lorsqu'il a insulté le Prophète, s'est rompu son pacte qui spécifié sa
sécurité et son immunité et il a était tué. Et ce récit a été utilisé par l'Imam Shafi'i pour dire que le dhimmi qui insulte le Prophète peut être tué et que son alliance de protection
de sécurité est rompu.
Et le dhimmi (sujet des musulmans) est le Juif ou Chrétien qui paye le tribut
(Jizyah) à l'état islamique et qui se soumet à ses lois et qui respecte la religion des musulmans et ne prône pas son
shirk ou son kufr entre eux… Passe donc avant le fait de tuer celui qui n'a même pas de
pacte ni le statut de dhimmi et qui insulte Allah ou Son Prophète ou la religion des musulmans.
Et
il en va de même pour celui qui est d'origine musulmane s'il insulte.
Car si le
mécréant sous contrat, juif ou chrétien ou autre, est exécuté s'il
insulte notre religion ou Prophète alors qu'il ne croit pas en notre
Prophète ou notre religion, plutôt il croit en leur
fausseté et ne les suit pas, alors passe avant le fait de tuer celui
se réclame de l'islam et qui sait que l'islam est la vérité et qui
témoigne que Allah est son Seigneur et Patron et que
Muhammad est le Messager d'Allah puis qui insulte Allah ou sa
religion de vérité ou son Prophète, l'élu Muhammad
.
Cinquième preuve:
Ce
qui a été rapporté par Al Sha'bi d'après 'Ali à propos d'une juive qui a
injurié le
Prophète et qui était insolente à son égard, alors un homme l'a
étranglé jusqu'à ce qu'elle meurt et le Prophète de laisser faire et ne
pas réclamer le prix du sang (rapporté par Abou Daoud et
d'autres).
Shaykh Al Islam a dit: "Ce hadith est bon et Al Sha'bi a vue 'Ali et l'a rapporté de
lui. Et même
s'il
y avait un intermédiaire, Al Sha'bi est considéré par les savants comme
quelqu'un
de véridique dans ses rapports et ils ne lui connaissent de moursal
(hadith remontant au Prophète) sans qu'il ne soit authentique. Et il est
parmi les plus savantes personnes dans les récits
provenant de 'Ali et parmi ses plus grands compagnons. Et ce hadith
est renforcé par le récit d'Ibnul Abbas ". (finde citation)
Et il (Ibn Taymiyyah ) dit: "Ce hadith est un indication sur la permission de tuer une
femme
qui injurie le Prophète et une preuve sur le fait de tuer le dhimmi et de tuer le
musulman ou la
musulmane, s'il insulte, plus encore car cette femme était dépositaire d'une trêve
puisque lorsque le Prophète a dirigé Médine et qu'il a appelé l'ensemble des juifs et ceux qui y résidaient, ils ont
cosigné inconditionnellement et il n'a pas appliqué sur eux la
jiziyah". (fin de citation)
Et il est connu que la femme mécréante est, chez les musulmans, protégé du fait d'être tué
de par son statut de femme et ce même si elle n'est pas dhimmi ou
sous contrat parce que le Prophète a interdit le meurtre de femmes durant la
bataille, du moins de celles qui ne sont pas des guerrières combattantes. On
apprend ainsi que celle qui insulte Allah ou Sa religion ou Son Prophète ou qui
les injuries ont le statut de la combattante qui fait la guerre à la
religion d'Allah . Et cela
est également une preuve pour la seconde question, concernant "la
permissivité de tuer celui qui insulte Allah ou Sa religion ou Son
Messager pour un musulman isolé". Si le dirigeant manque à
appliquer sur la population islamique le jugement révélé par Le Tout
Miséricordieux ou que le gouvernement est au main des têtes de la
mécréance, parmi ceux qui ne se soucient pas du jugement
d'Allah ou offensent le Tout Miséricordieux… et bien on a dans ce
hadith [un exemple de] un homme qui a tué cette femme de lui même, sans
revenir (demander l'autorisation) au Prophète et que
lorsque le Prophète a entendu parlé de l'affaire, il ne lui a pas
reproché le meurtre de cette femme et n'a pas ordonné de verser le prix
du sang et n'a pas dit que ceci était réservé au
dirigeant et de son ressort, et il ne l'a pas considéré comme un
mounkar, ni n'a réprimandé celui qui l'a fait, plutôt il a approuvé et
laissé verset son sang...
Et le Shaykh Al Islam a rappelé dans d'autres preuves ce qui argumente ces questions et il
a
justifié cela en disant: "Et ceci car il est obligatoire de le tuer dans le sens où il
complote contre la religion et la perverti, et ce n'est donc pas pareil au fait de tuer à cause du péché d'adultère ou
autre" (voir résumé de al sar al masloul pg 61)
Et il y a donc en cela une différence entre l'application des peines légales des
désobéissants pour le reste des péchés et entre la peine légale de celui qui lance des propos injurieux au Seigneur des
mondes
ou Sa religion ou sur le Prophète de tous les musulmans. Donc pour le
fait de tuer
celui qui insulte Allah, s'il s'agissait d'une peine parmi les
peines légales, elle serait comparable au fait de tuer un combattant qui
fait la guerre aux musulmans or celui qu'il est nécessaire
de tuer, "il est permit à tout le monde de le tuer" (règle de
jurisprudence énoncé par Ibn Taymiyyah pg 268).
Le Shaykh Al Islam a dit dans le même sujet: "Et
il y a beaucoup [de choses dites] sur
le fait de tuer l'insulteur sans l'accord préalable de l'Imam, et
ceci est [en règle général] un droit réservé à l'Imam (le dirigeant),
cependant l'Imam doit gracier celui qui a appliquer une
sentence obligatoire sans son consentement préalable" (fin de citation).
Je
dis: ceci est un droit réservé lorsqu'il y a présence de l'Imam
appliquant sur la
population islamique le jugement par la shari'ah du Tout
Miséricordieux. Par contre s'il n'y a pas de tel Imam et que le
gouverneur fait parti des têtes de la mécréance qui pousse les gens à
adorer sa propre législation de mécréance, alors il n'y a pas dans
cela une violation du droit d'un musulman, oui, il y a par contre une
violation du droit du Taghout mécréant et vain pour qui a
légiféré les divinités discordantes de leurs constitutions forgées. Il a donc
approuvé ce genre de violation de droit et l'a cautionné parce que ceci est
une application pratique du désaveu de leur personne ainsi que du reniement
de leurs lois forgées. Que soit donc facilité cela et bénit soit celui qui viole ce droit.
Conséquence :
Comme le sang du critiqueur de la religion d'Allah ou de l'insulteur d'Allah ou du
Prophète est
permis, sa sentence est celle relatif au sang de celui qui
combat les musulmans, qu'il soit homme ou femme, et peu importe que
fût sa religion et sa doctrine, de la même manière pour la sentence
relative à son argent, il appartient à celui qui le tue
parmi les musulmans.
Le Prophète , dans un hadith que rapporte Boukhari dans son sahih, a dit: "Celui qui
tue un combattant obtient sa dépouille" et les mots "celui qui tue un combattant" signifie "parmi les mécréants combattant" et le mot "dépouille" signifie: tout ce qui se trouve avec le mécréant lorsqu'il
l'a tué comme monture ou habit ou chamelle de bonne race ou arme ou argent.
Et il n'a pas voulu dire: "Ceci est restreint au situation de combat dans la bataille"
parce que le texte est général, donc ceci est permit qu'il l'ait tué durant
la bataille ou qu'il l'ait tué après l'avoir ligoté ou par ruse. L'exemple
est à prendre dans le sens général du texte et il ne convient pas de le restreindre à la cause. Et Ibnu Hazm a répondu [à cela] dans son mahala et a retiré les doutes
de celui qui a embelli la modification de cette généralité (cf mahala 7/336
question 955).
Et confirme cela ce qui a été rapporté par Al Boukhari dans son Sahih du hadith de
Salamata Ibnul Aqoua' qui a dit: "Arriva auprès du Prophète un oeil parmi les mushrikines (càd un espion ou agent travaillant à la solde des koufars combattant la religion d'Allah et
des musulmans). Il s'assit auprès de ses compagnons qui discutaient puis changea de place. Le prophète dit alors: "sollicitez le et tuez le !". Salamat dit: "alors je l'ai tué".
Le Prophète distribua ensuite ses dépouilles" (voir Fath Al
Majid 6/168). Ceci donc pour quelqu'un que les compagnons ont tué et on a
pris ses dépouilles et ce n'était ni dans une bataille
ni une guerre, plutôt, comme affirmé dans une version disponible
chez d'autres que Boukhari, qu'il l'a suivit jusqu'à ce qu'il fasse
baraqué sa chamelle puis l'a tué. Ensuite il est revenu vers
elle pour la mener... Et apprend que ceci est parmi les meilleurs
gains car c'est le butin qu'Allah a rendu licite pour cette oummah
contrairement aux restes des communautés et notre Prophète
n'était ni forgeron ni menuisier mais il était un combattant et son
salaire et son gagne-pain provenait de là, comme le mentionne le hadith:
"Mon rizq (fortune, vivre) a était placé
à l'ombre de ma lance" (Rapporté par Ahmed et Ibn Maja).
Ainsi ceci est parmi les meilleurs gagne-pain et les plus complet car c'est le salaire de
notre Prophète .
Et apprend que la généralité du premier récit confirme absolument ce verdict même si le
dirigeant musulmans
est absent... et prouve également cela ce que fit Abu Bassir
quant il s'infiltra dans la caravane des Qouraïch et leur troupe de
voyageurs puisqu'il n'était pas entrée avec le consentement officiel de
l'Etat Islamique et il ne pouvait même pas faire cela
en vertu des clauses présentes dans le pacte qui a été conclut entre le
Prophète et les mécréants de Qouraïch. Pour preuve, les Qouraïch ne
demandèrent pas au Prophète de verser le prix du sang de l'ouvrier qu'a tué
Abou Bassir ni ne l'ont responsabilisé de ce qu'il a pillé de leur caravane et troupe de voyageurs.
En
fait leur relation avec le Prophète était alors celle de mécréants sous
contrat. Mais
par rapport à Abou Bassir , ils étaient des mécréants combattant car
il était toujours pourchassé par eux puisqu'ils ont tenté de le capturé
et le tuer. Et en rapport on a dans le Boukhari un
résumé englobant l'histoire du pacte de Houdaybiya. Tu la trouveras dans "Le
chapitre des conditions" sous l'intitulé "Conditions du Jihaad et des accords avec les ennemis.." (Sahih Boukhari 5/329).
Et dans son histoire ci, qu'Allah l'agréé, il y a un autre intérêt majeur: le fait qu'il y
a ici une règle importante
qu'il faut observer dans de telles situations:
c'est qu'il ne s'en est pas suivie de préjudice à autre que lui
parmi les musulmans. Donc ce qu'a fait Abou Bassir n'a pas été imputé au
Prophète et ses compagnons et n'a pas porté préjudice au
groupe des musulmans. Pour cela, il faut
analyser la balance des intérêts
(mizanu-l-massaleh) et celle des dégâts islamiques (al maffased
al-shar'iyah), voir les choix du moment et les opportunités présentes et
s'il faut vraiment avoir recours à un escadron ainsi qu'à
la ruse et tout autre moyen légiféré avec les mécréants qui nous
combattent. Le Mouwahid à notre époque est une marchandise précieuse et
un objet rare. On ne doit pas permettre son effusion de
sang en échange du sang d'un seul porc. Il convient donc d'être
avare pour ce qui est plus grave et qui est une plus grande exaction
chez les ennemis. Dans la biographie de l'élu on voit que sa
considération augmenté dans ce genre de question.
Et celui qui est affaibli dans pareil cas, il ne lui est pas permis de s'asseoir ni de
manger ni d'être souriant
en face de l'insulteur. Plutôt il est obligatoire
de le désapprouver par la langue s'il ne peut le faire par la main
et s'il est affaibli dans sa langue, il doit faire apparaître la colère
sur son visage et blêmir (de rage) pour l'affliger ou
qu'il s'éloigne de son assemblée par peur de devenir comme lui car
Allah dit: Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez qu'on renie les versets (le
Coran d'Allah et qu'on s'en raille, ne vous asseyez point avec ceux-là jusqu'à ce qu' ils entreprennent une autre conversation. Sinon, vous serez comme eux. Allah
rassemblera, certes, les hypocrites et les mécréants, tous, dans l'Enfer [Sourate An-Nisa' 4:140]
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