jeudi 3 octobre 2013

La mise en garde contre la tentation de récuser et de taxer d'innovation dans laquelle sont tombés certains gens de la Sunna à cette époque

La mise en garde contre la tentation de récuser et de taxer d'innovation dans laquelle sont tombés certains gens de la Sunna à cette époque
C'est le dernier chapitre de l'épître L'incitation à se conformer à la Sunna, la mise en garde contre les innovations et l'exposé de leur dangerosité, de la page 24 à la page 26.
`Abd Al-Muhsin Al-`Abbâd


Comme innovation proche de celle qui consiste à éprouver les gens en les interrogeant sur certaines personnes, il y a ce qui se passe aujourd'hui, à savoir qu'un groupe restreint des Gens de la Sunna ont été tentés par la récusation -tajrîh- et la qualification d'innovateur -tabdî`- de certains de leurs frères parmi les Gens de la Sunna et ce qui en a résulté comme mise à l'index, rupture et empêchement de tirer profit de leur savoir. Parmi ce tajrîhet ce tabdî`, il y a ce qui se fonde sur la croyance qu'une chose est une innovation -bid`a- alors qu'en vérité elle ne l'est pas. Je peux citer comme exemple le fait que les deux éminents shaykhs `Abd Al-`Azîz b. Bâz et Ibn `Uthaymîn -qu'Allah leur fasse miséricorde- ont dispensé une fatwa à une jamâ`a leur autorisant de s'engager dans un domaine parce qu'ils ont vu qu'il y a intérêt à le faire -maslaha-. Or, parmi ceux qui n'ont pas apprécié cette fatwa, il y a ce groupe restreint (groupe récusateur). Celui-ci a alors blâmé cette jamâ`a pour s'être engagé dans ce domaine. Les choses ne se sont pas arrêtées là, mais le blâme frappa également quiconque apporte de l'aide cette jamâ`a en dispensant des conférences que ce groupe a qualifié de gens qui rendent laxiste et mou le manhaj du salaf alors que ces deux éminents shaykhs (Ibn Bâz et Ibn `Uthaymîn) dispensaient des conférences à cette jamâ`a via le téléphone. En rapport avec cela il y a la mise en garde contre la participation aux cours dispensés par une personne parce qu'elle ne dit rien au sujet de tel individu ou de telle jamâ`a. Celui qui assume la gravité de cet agissement est un de mes élèves à la Faculté de la Charia de l'Université Islamique. Il a eu son diplôme dans l'année 1395-1396 de l'hégire. Il était classé le 104ème de sa promotion qui comptait 119 étudiants. Il n'est pas connu pour sa préoccupation pour le `ilm. Je ne lui connais pas de leçons de `ilmenregistrés, ni le moindre livre de `ilm, petit ou grand. Toute la marchadise qu'il vend, c'est le tabdî`, la récusation et la mise en garde contre beaucoup de Gens de la Sunna. Ce récusateur n'arrive pas à la cheville de certains qu'il a récusés en raison de leur abondant apport bénéfique à travers leurs leçons, leurs conférences et leurs livres.

L'étonnement ne s'arrête pas là de la part de tout homme sensé qui écoute un enregistrement d'une longue conversation téléphonique entre Médine et l'Algérie dans laquelle le récusateur en question a mangé la chair de beaucoup de gens de la Sunna, tandis que le questionneur n'a fait que perdre son argent sans droit. Ceux au sujet desquels s'est enquis le questionneur dépassent la trentaine. Il y a parmi eux des hommes éminents et d'autres moins éminents et il y a parmi eux une minorité qu'on ne regrette pas. Seuls ont été épargnés ceux que le questionneur n'a pas cités dans l'enregistrement. Certains de ceux qui ont été épargnés n'ont pas eu le même salut dans d'autres enregistrements qui se trouvent dans la toile (Internet). Or ce qu'il incombe à ce monsieur, c'est de s'abstenir de manger la chair des savants et des talabat al-`ilm. Il est du devoir des jeunes et des talabat al-`ilm de ne pas se tourner à ces récusations -tajrîhât- et ces qualifications d'innovateur -tabdî`ât- qui nuit et n'apporte aucun avantage et de s'occuper du `ilm utile qui leur apportera du bien et une fin louable dans ce monde et dans l'Au-delà.

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