LA DIFFERENCE ENTRE ENTENDRE ET ECOUTER
Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah, qu'Allah lui fasse miséricorde, notamment dans Majmou'Al-Fatâwâ (21/212), explique que ce qui est interdit est d'écouter, non d'entendre (les paroles et les sons illicites).
Ainsi, selon l'avis unanime des savants de l'islam, si un homme, sur son chemin, entend sans le vouloir des paroles de mécréance, des mensonges, de la médisance, un chant, ou de la flûte, il ne commet aucun péché.
En revanche, s'il s'assied et se met à écouter ces choses répréhensibles, sans les réprouver dans son coeur ou par ses paroles, et sans y mettre fin par ses actes, il commet un péché.
Les savants sont également unanimes à ce sujet.
Ainsi, le Très Haut dit à ce sujet (traduction rapprochée) :
[Quand tu vois ceux qui s'engagent dans des discussions au sujet de Nos versets, détourne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion. Et si Satan te fait oublier, alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes. Il n'incombe nullement à ceux qui sont pieux de rendre des comptes pour ces gens-là. Mais c'est à titre de rappel, afin qu'ils craigent Allah] (Sourate Al-An'âm, versets 68-69)
Et Il dit (traduction rapprochée) :
[Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez des gens renier les versets d'Allah et s'en railler, ne vous asseyez pas avec eux tant qu'ils ne changent pas de discussion. Sinon, vous seriez comme eux] (Sourate An-Nisâ', verset 140)
Dans ce dernier verset, Allah a mis au même niveau celui qui écoute des paroles répréhensibles sans les condamner et celui qui les prononce.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on dit que celui qui écoute quelqu'un médire d'un autre (sans le condamner) lui est associé dans le péché.
On rapporte également ces paroles :
"Quiconque est témoin d'un péché qu'il réprouve est à l'image de celui qui n'en a pas été le témoin.
Et quiconque n'est pas témoin d'un péché qu'il ne réprouve pas est à l'image de celui qui en a été témoin."
Quant à celui qui en est témoin par nécessité ou contrainte, il doit le condamner dans son coeur, conformément aux paroles du Prophète (salallah'alayhi wa salam) :
"Que celui, parmi vous, qui voit une chose répréhensible agisse pour y mettre un terme, s'il ne le peut pas, alors qu'il se contente de la condamner oralement, et s'il ne le peut pas, alors qu'il la réprouve dans son coeur, et c'est là le plus bas degré de la foi."
Ainsi, si un homme passe dans la rue et entend du Coran sans l'écouter, il n'en sera pas récompensé.
Car seul est récompensé celui qui a l'intention d'écouter, comme le dit le Très Haut
[Quand le Coran est récité, prêtez-lui l'oreille et observez le silence, afin que miséricorde vous soit faite] (Sourate Al-A'râf, verset 204)
Et, à Moïse, Il a dit :
[Ecoute donc ce qui va être révélé] (Sourate Ta-Ha, verset 13)
Les ruses de Satan - Page: 210-211 - Edition: Dar Al Muslim
Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah, qu'Allah lui fasse miséricorde, notamment dans Majmou'Al-Fatâwâ (21/212), explique que ce qui est interdit est d'écouter, non d'entendre (les paroles et les sons illicites).
Ainsi, selon l'avis unanime des savants de l'islam, si un homme, sur son chemin, entend sans le vouloir des paroles de mécréance, des mensonges, de la médisance, un chant, ou de la flûte, il ne commet aucun péché.
En revanche, s'il s'assied et se met à écouter ces choses répréhensibles, sans les réprouver dans son coeur ou par ses paroles, et sans y mettre fin par ses actes, il commet un péché.
Les savants sont également unanimes à ce sujet.
Ainsi, le Très Haut dit à ce sujet (traduction rapprochée) :
[Quand tu vois ceux qui s'engagent dans des discussions au sujet de Nos versets, détourne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion. Et si Satan te fait oublier, alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes. Il n'incombe nullement à ceux qui sont pieux de rendre des comptes pour ces gens-là. Mais c'est à titre de rappel, afin qu'ils craigent Allah] (Sourate Al-An'âm, versets 68-69)
Et Il dit (traduction rapprochée) :
[Dans le Livre, Il vous a déjà révélé ceci: lorsque vous entendez des gens renier les versets d'Allah et s'en railler, ne vous asseyez pas avec eux tant qu'ils ne changent pas de discussion. Sinon, vous seriez comme eux] (Sourate An-Nisâ', verset 140)
Dans ce dernier verset, Allah a mis au même niveau celui qui écoute des paroles répréhensibles sans les condamner et celui qui les prononce.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on dit que celui qui écoute quelqu'un médire d'un autre (sans le condamner) lui est associé dans le péché.
On rapporte également ces paroles :
"Quiconque est témoin d'un péché qu'il réprouve est à l'image de celui qui n'en a pas été le témoin.
Et quiconque n'est pas témoin d'un péché qu'il ne réprouve pas est à l'image de celui qui en a été témoin."
Quant à celui qui en est témoin par nécessité ou contrainte, il doit le condamner dans son coeur, conformément aux paroles du Prophète (salallah'alayhi wa salam) :
"Que celui, parmi vous, qui voit une chose répréhensible agisse pour y mettre un terme, s'il ne le peut pas, alors qu'il se contente de la condamner oralement, et s'il ne le peut pas, alors qu'il la réprouve dans son coeur, et c'est là le plus bas degré de la foi."
Ainsi, si un homme passe dans la rue et entend du Coran sans l'écouter, il n'en sera pas récompensé.
Car seul est récompensé celui qui a l'intention d'écouter, comme le dit le Très Haut
[Quand le Coran est récité, prêtez-lui l'oreille et observez le silence, afin que miséricorde vous soit faite] (Sourate Al-A'râf, verset 204)
Et, à Moïse, Il a dit :
[Ecoute donc ce qui va être révélé] (Sourate Ta-Ha, verset 13)
Les ruses de Satan - Page: 210-211 - Edition: Dar Al Muslim
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